Le “quiet quitting” : Quand la démission silencieuse prend le dessus

14 Juil 2023 | Actualités

Le phénomène du “quiet quitting” aussi appelé phénomène de la “démission silencieuse” fait de plus en plus parler de lui dans le monde du travail. Il se produit lorsque les employés n’affichent pas les signes classiques de désengagement, mais qu’ils sont tout simplement résignés et démotivés dans leur travail. Ces employés continuent de suivre les procédures, de respecter les horaires et d’accomplir leurs tâches, mais sans l’enthousiasme et l’élan qu’ils avaient autrefois. Ils évitent les discussions sur leur carrière, donnent des réponses brèves et minimales, et, en somme, passent inaperçus aux yeux de leurs collègues et de leurs supérieurs.Cette tendance préoccupante soulève des questions quant à la productivité et au bien-être des employés.

1. La désillusion au travail : des salariés démotivés

L’un des principaux facteurs qui contribuent au quiet quitting est la désillusion au travail. Les salariés peuvent être démotivés par différentes raisons telles qu’un manque de reconnaissance, des objectifs de performance irréalistes ou encore des conditions de travail difficiles. À force de se sentir dévalorisés, certains employés transforment leur désengagement en une forme d’absentéisme psychologique.

2. Un impact sur la productivité et la qualité du travail

Les salariés désengagés sont moins motivés à donner le meilleur d’eux-mêmes dans leur travail, ce qui a un impact direct sur leur productivité. Lorsque les employés sont moins impliqués, leur rendement diminue, et cela se reflète inévitablement sur la qualité des services ou des produits fournis par l’entreprise. Cette situation peut entraîner une baisse de compétitivité et nuire à l’image de l’entreprise.

3. Les risques pour la santé et le bien-être des employés

Le quiet quitting peut également avoir des conséquences sur la santé mentale et physique des salariés concernés. Être désengagé de son travail peut générer du stress, de l’anxiété, voire même de la dépression. Les employés peuvent également développer des problèmes de sommeil, des troubles alimentaires ou des addictions par le biais d’une fuite dans des comportements moins sains. Il est donc essentiel de prévenir cette situation et de favoriser une culture d’entreprise axée sur le bien-être.

4. Les solutions pour contrer le quiet quitting

Pour lutter contre le quiet quitting, il est essentiel que les entreprises soient attentives à leurs salariés et à leurs besoins. La mise en place d’une communication claire et bienveillante, l’accès à des formations pour développer de nouvelles compétences, ainsi que la possibilité d’évoluer au sein de l’entreprise sont des leviers essentiels pour motiver et engager les employés.

5. L’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle

Un autre aspect essentiel pour contrer le quiet quitting est de favoriser un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les salariés doivent se sentir soutenus dans leur quotidien, avoir des horaires flexibles, et bénéficier de congés et de temps libre pour se ressourcer et prendre soin d’eux-mêmes. Cette dimension humaine est souvent un moteur de motivation et d’engagement au travail.

 Le “quiet quitting” est donc une problématique silencieuse qui peut gravement affecter les employés et les entreprises. Il est essentiel de prêter attention aux signes de démotivation et de prendre des mesures pour résoudre ces problèmes avant qu’ils ne s’aggravent. Un environnement de travail positif et épanouissant est essentiel pour le bien-être et la réussite de tous.

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